Dan Scanlon
Émanciper par une série de postures figées…
De
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Jean-Pascal Zadi, John Wax De
Il s'appuie sur la nouvelle génération de jeunes actrices, épatantes et belles. Il n'était nul besoin d'employer deux comédiennes pour jouer Karine et Renée, mais manifestement mater la plastique de l'une ne suffisait pas à Des Pallières il en a donc ajouté une et une réputée pas farouche.
Drame choral âpre, à la fois labyrinthique et concret, Orpheline captive, décontenance, avant d’émouvoir durablement. Arnaud des Pallières évite pourtant la trop grande confusion en choisissant des actrices d’un âge non pas équivalent mais proche, ce qui facilite (quoique) le rapprochement et justifie le choix d’un singulier au titre du métrage.
Ex.
Lire ses 549 critiques Aucune des quatre actrices n'est moins captivante que les autres.
Une belle performance d'actrices.
"Orpheline" est un objet de cinéma puissant et intrigant. Il mène son récit comme un polar à suspense (le spectateur a toujours un train de retard sur ce qui se joue), comme une série de variations autour de motifs semblables, et signe une fugue électrisante.
De
Leur éclat et l'acuité du regard porté sur elles assurent une continuité.
un grand film noir comme on aime dans le cinema américain
Progressivement, on finit par rejeter ce que le réalisateur nous propose. Avec .-.-.-.-.-
Une seule lecture nous est proposée, celle d'une femme qui n'avait finalement pas d'autres possibilités que de se servir de son corps comme objet et de de mal finir... Arnaud Des Pallières, après son MICHAEL KOHLHAAS âpre et puissant, revient en force avec un bouleversant portrait de femme(s). Le plus éprouvant pour moi dans ce film, c'est l'érotisation précocissime, la sexualisation trop tôt, trop crue de la jeune fille.
Orphelines de tout.
Arnaud des Pallières peint un splendide tableau de femme diffractée.
Le film se résume à un copier-coller de séquences disparates et de flash-back grossiers que le travail de montage ne parvient pas à faire oublier.
Et ce avant l'ultime conclusion que constitue ce qui semble être un épilogue traumatique. Je me plaignais hier des mises en scène un peu pauvres du cinéma français. Mathieu Kassovitz par Philippe Lagouche
Entre le labyrinthe mental et le portrait de femme explosé, un film étrange, porté par un trio d'actrices exceptionnel.