On appelle cela un effet de pénurie : ces biens indispensables pour se protéger contre l’épidémie deviennent très rares et donc très chers !On observe déjà des reventes sur internet de la part de personnes en ayant acheté en grande quantité, anticipant la hausse des prix.Ainsi, ces produits sont souvent en rupture de stock ou vendus plus cher : le prix des gels désinfectants a fortement augmenté en France en quelques jours chez certains revendeurs. Il faut rappeler que son prix en euros a flambé de presque 30 % en un an et de 54 % sur les trois dernières années. D’autant plus que le rappel de l’épidémie est constant : odeur de produits désinfectants dans les lieux publics, obligation de port du masque, vérification de la température corporelle des habitants, etc.

La NASA a ainsi observé une forte baisse de la pollution (au dioxyde d’azote) à la fois en Chine et en Italie, deux pays industriels, où la production a été fortement ralentie, voire arrêtée. Avec plus de 79 000 personnes contaminées en Chine (dont 2 800 décès) et des foyers se multipliant sur tous les continents, une chose est sûre : le coronavirus fait parler de lui dans tous les médias et suscite une peur grandissante au sein des populations.Ce dont on parle moins, c’est de son impact économique.

Merci de votre compréhension.Le 28 février dernier, la menace du coronavirus a été portée au niveau « très élevé » par l’OMS. Le choc commercial devrait se poursuivre entre la Chine et les États-Unis. Le 28 février dernier, la menace du coronavirus a été portée au niveau « très élevé » par l’OMS. En effet, les Chinois disposent pendant cette période de deux semaines de vacances, ces dernières ayant coïncidé avec la propagation de l’épidémie.Le secteur touristique est donc inquiet, d’autant plus que les mises en quarantaine se multiplient (en Italie par exemple). Selon lui, le premier impact se fera sentir sur la consommation. Épicentre de la crise sanitaire actuellement en cours, Wuhan a été placée en quarantaine.Pour l’économie locale, il s’agit d’une véritable catastrophe.

Or, les touristes chinois représentent deux millions de personnes chaque année et génèrent 7 % de la recette touristique (quatre milliards d’euros). La ville abrite une bonne dizaine de grandes usines d’assemblage de voiture, dont la plupart est françaises. Si les populations ne s’inquiétaient pas tant de l’épidémie de grippe de cet hiver, l’arrivée de ce « nouveau virus » ainsi que les rappels de prévention largement diffusés ont poussé à la consommation de masques et de gels hydroalcooliques. L’équilibre du marché est alors perturbé, si l’on se place dans une optique classique.On part d’une situation de départ où la courbe d’offre croise la courbe de demande en un point d’équilibre, définissant une quantité et un prix d’équilibre.Ici, avec la bière Corona, les agents font un lien conscient ou inconscient entre le nom de la boisson et la menace virale diffusée dans les médias. Ça, c’est le premier impact ».Le spécialiste des grandes économies émergentes asiatiques poursuit en affirmant que la deuxième conséquence sera la démondialisation. Face à un choc de demande négatif exogène, la courbe de demande se déplace vers la gauche : on remarque que pour un même prix, la quantité demandée par les agents est moindre. Le géant chinois pourrait très vite trébucher face à cette forte concurrence pour cause d’épidémie.Wuhan est l’un des fiefs du groupe tricolore Peugeot Citroën qui y a implanté au cours des dernières années 3 usines. Avec plus de 79 000 personnes contaminées...Le Magazine Le Major Spécial « Choisis ton École » est en ligne Le moteur de l’exportation pourrait donc être frappé par une baisse importante.Selon Jean-Joseph Boillot, il y aurait un 3e impact résultant de l’épidémie de coronavirus. Jean-Michel Bezat. Des mesures radicales ont été ordonnées par la Chine sur tout le territoire national dans le but de juguler l’expansion de l’épidémie de coronavirus. Son impact sanitaire est catastrophique. L’impact sur la croissance est chiffré à 0,1 point de croissance dans le monde.Néanmoins, ce scénario se veut optimiste et prend pour hypothèse un retour à la normale en Chine au deuxième trimestre 2020. Il va venir modifier les comportements des acheteurs ou des producteurs. Autant dire que leur absence va se faire sentir en France et notamment durant le Nouvel An chinois. Covid-19 : les experts de GEM prévoient 12 changements majeurs . On définit un choc exogène comme un choc en général imprévisible dont l’origine est extérieure au marché. On peut prendre l’exemple de Yichang, une ville de quatre millions d’habitants mise en quarantaine depuis le 24 janvier. Autrement dit, les prix et quantités s’équilibrent à un niveau plus bas que précédemment.Au-delà de ce cas assez anecdotique, qui nous a permis de revenir sur les bases de la microéconomie, de nombreux économistes craignent un impact négatif du coronavirus sur la croissance mondiale. L’Afrique comptait ce jeudi 13 août 1 074 568 de cas de coronavirus confirmés. Des mesures de dépistage systématique dans les transports ont été imposées par les autorités. En quelques jours, le coronavirus a bouleversé les habitudes à travers le monde. Avec 2460 manifestations annulées cet été, le manque à gagner pour les collectivités, les … La production annuelle, qui avait réussi à atteindre les 2 millions de véhicules, risque de dégringoler très rapidement si la situation n’évolue pas très rapidement.Sur place, c’est dans le cadre de la coentreprise avec l’entreprise d’État DongFeng, réputée pour être l’un des 4 grands fabricants chinois, que se fait la production automobile. Les clients internationaux se méfient d’autant plus des produits « Face à l’épidémie, la Chine a recommandé à ses ressortissants de reporter leurs voyages à l’étranger. Du reste, la production est principalement dominée par des groupes automobiles étrangers, dont de nombreux constructeurs français. Alors que plusieurs provinces ont été entièrement bouclées, les retombées au plan économique se feront sentir très rapidement. Ici, avec l…