Ecrire peut vite devenir un acte rebelle ! Ponge essaye de dépasser la syntaxe habituelle. Mais ce n'est pas non plus chez Ponge un désir de brider l'expression poétique : le papillon est également « un minuscule voilier des airs malmené par le vent » ou même « une allumette volante ». Ils agissent comme en conséquence de l'apparition du « sucre » dans les fleurs, ce que « d'où » (l. 3) vient souligner (noter que « d'où » est répété au 2- Les changements de paragraphes structurent le texte (de manière temporelle, pour raconter, mais aussi de manière logique, pour expliquer, présenter) : 2C'est une manière de tenter de circonscrire ce qu'est le papillon. 761 mots | 4 pages

'' LE PAPILLON '' Plus loin, elles seront telles des lampadaires, autres objets créés par l'homme.

Plate 4 preceding Le papillon / The Butterfly, fourth poem in the book Dix poèmes/Ten poems by Francis Ponge (San Francisco: Greenwood Press, 1983) by Elizabeth Quandt Barr, Francis Ponge, Serge Gavronsky, Jack Werner Stauffacher, Greenwood Press 1981–1982. b) Le papillon est donc présenté sous plusieurs facettes, à différents stades, dans diverses situations. Faut-il être cultivé pour apprécier l'art ?

Le pollen des fleurs, leur nectar, est comparé au début du poème à des « tasses mal lavées » (l. 2) : on ne peut pas dire que la comparaison soit flatteuse, ramenant ce qui pourrait être une sorte de substantifique moelle à un simple reste de sucre, un déchet. Car ce poème en prose est une symphonie de perceptions, de mouvements et sensations, d’images. Le gros plan sur « la tête » (l. 4) peut aussi faire penser à un être humain.

Dans la partie 1, nous avons déjà montré le lien de cause à effet de l'apparition de « sucre » dans les fleurs sur l'envol des papillons. Son auteur est Francis Ponge, il publit ses poèmes en 1942 et donne alors une nouvelle image de la poésie ''un mode poétique '' qui se veut saisie de '' la chose totale '' grâce à sa '' rage de l'expression '' . 1823 mots | 8 pages

Dans le texte, les deux sont liés entre eux également.

Le sucre qu'elles accueillent au fond d'elles (ligne 1) est d'ailleurs en quelque sorte comparé à l'huile des lampes (l. 11), puisque la phrase précédente (l. 10) se termine par la forme ouverte des « fleurs écloses ». La métaphore du feu est filée : annoncée par « aveuglée », « laissée noire » (l. 4), puis poursuivie par « flambèrent » (l. 6), « allumette » (l. 9), « sa flamme » (l. 6). Le lecteur doit se sentir concerné par ce poème qui n'est pas la seule présentation d'un petit être banal et « minuscule » (l. 15. LE PARTI PRIS DES CHOSES :

Il réenchante notre vision du papillon en s'y arrêtant, en le métamorphosant sous sa plume grâce aux qualités de son écriture poétique, métaphorique.- L'image de la poésie et du poète que Ponge offre, si elle s'inspire de certains de ses prédécesseurs, tient à s'en écarter, à se faire originale.
Par Noël Blandin / La République des Lettres, mercredi 01 septembre 1999. Butterfly (a text of Francis Ponge translated by Vadim Bystritski) October 20, 2019. Se rappeler aussi que Ponge, à la suite de Lucrèce, pense au fait que rien n'est stable dans l'univers : le papillon en est une forme d'illustration.- Les papillons sont au sol puis en vol puis posés sur des fleurs : de « par terre » (l. 2), dans la même phrase, lié par « d'où » (l. 3) placé immédiatement après cette expression, on passe à « leur vol » (l. 3), que la « course » (l. 8) reprend, après avoir signalé les moments où il se « pose » (l. 7).
" La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère desFrancis Ponge : Oeuvres complètes.

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