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En pratique, l'échelle de Fujita n'utilise que 6 intervalles, allant de F0 (60-120 km/h) à F5 (420-510 km/h). Un événement climatique jamais égalé : à ce jour, c'est la tornade la plus puissante ayant balayé la France. La classification d'une tornade est effectuée par des météorologistes et des L'échelle de Fujita originale est constituée de 6 catégories, graduées de F0 à F5, auxquelles s'ajoutent des catégories théoriques, jamais rencontrées, qui vont de F6 à F12. Une tornade s'est abattue sur Montville (Seine-Maritime) en 1845. Les fortes tornades sont produites par les orages. Très tôt, l'échelle de Fujita a accusé certaines limitations, comme le fait qu'elle ne tient pas compte des Il est arrivé aussi que des tornades ayant des vitesses de vents potentiellement supérieures à une F5 furent tout de même classées dans cette catégorie, raison pour laquelle aucune tornade n'a été enregistrée dans une catégorie supérieure à ce jour. En pratique, l'échelle de Fujita n'utilise que 6 intervalles, allant de F0 (60-120 km/h) à F5 (420-510 km/h). Les tornades se déplacent en moyenne à 50 km/h, mais, dans certains cas, elles dépassent 100 km/h. Cette région centrale des Etats-Unis, surnommée aussi « Tornado Alley », possède en effet des conditions climatiques et un relief propices à la formation de supercellules et de violentes tornades.

En effet, les instruments de mesure se retrouvent rarement sur la trajectoire du phénomène ou sont tout simplement détruits.

Ces vitesses représentent la vitesse moyenne des vents au sein de la tornade à 10 mètres d'altitude en terrain plat et découvert, ce qui n'exclut pas l'existence de vents plus forts pendant de courtes durées. Plus de 1 000 tornades en moyenne se développent chaque année aux Etats-Unis, dont une vingtaine atteint les niveaux 4 ou 5 de l'échelle Fujita améliorée.

Le plus souvent, on ne peut estimer la vitesse maximale des vents dans une tornade qu'en constatant les dégâts occasionnés.

Les tornades F5 peuvent causer des dommages très importants à de grosses structures telles que les écoles et les motels et peuvent arracher les murs extérieurs et les toits (parfois surnommé « le doigt de Dieu » (« finger of god ») [2]). Une tornade est rendue visible par les gouttelettes de condensation qui y naissent, formant une excroissance du nuage souvent en forme d'entonnoir (le tuba), et à la base par la poussière et les débris qu'elle aspire (le buisson). En France, leur diamètre varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de mètres, pour un parcours de quelques kilomètres et une durée de vie dépassant rarement 15 minutes. Source : Météo-France - Trombes et tornades Des tornades de très faible (EF0) à faible (EF1) intensité  se produisent chaque année en France métropolitaine mais il n'existe pas de climatologie complète. Les vitesses de vents communiquées dans cette échelle correspondent à une estimation des vents nécessaires pour produire de tels dégâts, elles ne sont donc fournies qu'à titre indicatif, aucune corrélation entre la vitesse des vents et les dégâts n'ayant jamais été effectuée. Les plus violentes et les plus dévastatrices sont générées au sein des supercellules. Il s'agit d'un phénomène assez bref et très localisé. Dans l'hémisphère nord, la rotation de l'air dans les tornades est le plus souvent cyclonique (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre). Il s'agit de cellules orageuses très violentes, plus vastes et durables que les cellules orageuses « classiques ». Tornade de Montville : une tornade touche la vallée de Montville (Seine-Maritime) le 19 août 1845: tornades en France, tornade Montville 1845, cyclone Malaunay 1845, trombe Malaunay 1845, trombe Montville 1845, tornade F5 en France près de Rouen

Ces orages se forment dans des conditions très instables, c'est-à-dire lorsque la température décroit rapidement avec l'altitude, et en présence d'une importante variation du vent avec l'altitude (phénomène appelé cisaillement de vent). L'apparition d'une excroissance conique à la base du nuage vers le sol et le bruit très intense de soufflerie sont des signes avant-coureurs d'une tornade. Le terme « mini-tornade » ne correspond pas à un phénomène météorologique.

Ces images permettent parfois d'alerter les populations quelques minutes avant l'arrivée du phénomène.Une tornade est un tourbillon de vents violents se développant sous la base d'un cumulonimbus (nuage d'orage) et se prolongeant jusqu'à la surface terrestre. Elles peuvent aussi passer complètement inaperçues en zones rurales inhabitées si elles font peu de dégâts. Les tornades dépassant le niveau EF1 sur l'échelle de Fujita améliorée (vents supérieurs à 178 km/h) sont très rares. On peut citer Les Grandes Plaines américaines sont réputées pour être fréquemment affectées par des tornades dévastatrices.

Les micro-rafales correspondent à des courants d'air descendants d'un nuage et s'étalant au sol, alors que les tornades correspondent à des courants d'air ascendants et tourbillonnaires.