Or si ce remède devient lui-même une source d'attachement à une ‟vacuité”, il n'y a plus de cure possible. Lorsque le bouddhisme enseigne que la vacuité est la nature ultime des choses, il veut dire que les phénomènes et les fonctions qu'ils remplissent sont dénués d'existence autonome et permanente. Dans le langage courant, on dit que les gens trouvent que leur vie est vide quand ils n’ont pas de buts, quand ils n’ont pas de relations d’intimité avec les autres, quand ils n’ont pas l’impression que leur vie a un sens. Après tout, les bovins, eux aussi, ont l’esprit plutôt En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies qu'on collecte et partage avec nos partenaires afin de fournir nos services, analyser notre trafic et personnaliser le contenu et les annonces publicitaires. Dans le bouddhisme, la vacuité(Sunyata) est la nature ultime des choses : autrement dit la réalité. Le bouddhisme donne le nom de «vacuité» à cet espace que l’on ressent quand on laisse simplement l’esprit se détendre.

Lire aussi notre article : Vide et vacuité : définition, différence. La vacuité (shunyata, en sanskrit) est un grand mystère. Lorsque le bouddhisme enseigne que la vacuité est la nature ultime des choses, il veut dire que les phénomènes et les fonctions qu'ils remplissent sont dénués d'existence autonome et permanente. C’est-à-dire que les choses n’existent pas par leurs propres moyens, à part elles, indépendantes de toutes les autres choses.Comprendre cette vacuité-ci conduit à une impression de plénitude, et à sentir que notre vie a un sens parce que nous allons être libres de toutes les fausses interprétations restrictives et des émotions perturbatrices.On réalise cette vacuité en étudiant, en réfléchissant et en méditant sur les enseignements.Est-ce la même chose qu’avoir l’esprit vide, l’esprit dépourvu de toute pensée ?Mais le seul fait d’écarter toute pensée de notre esprit, aussi paisible qu’elle soit, n’est pas la réalisation de la vacuité. La vacuité n'est donc pas une sorte d'entité indépendante. Le bouddhisme pour les nuls. En général, les deux termes sont synonymes, bien qu'une étude philosophique poussée montre des différences entre eux. Vérité ultime, vacuité et nature ultime des phénomènes signifient la même chose. Même si cette question n’est pas traitée clairement dans le bouddhisme, le non-soi sous-entend que nos pensées et nos choix sont conditionnés et relatifs : le libre-arbitre n’existe pas. C'est l'absence d'existence substantielle dans les choses. C'est pourquoi le Bouddha prend la précaution de parler de ‟vacuité de la vacuité”. En effet, les concepts d'existence et de non-existence n'ont de sens que l'un par rapport à l'autre. Le même traité conclu : ‟Par conséquent, le sage ne demeurera ni dans l'être ni dans le non-être.” La notion de vacuité, à son tour, ne doit pas servir de support à l'élaboration de nouvelles fixations conceptuelles. C'est-à-dire que les choses n'existent pas par leurs propres moyens, à part elles, indépendantes de toutes les autres choses La connaissance de la nature de notre esprit et celle de la nature des phénomènes s'éclairent et se renforcent mutuellement, et leur but ultime est de dissiper la souffrance. C’est un manque de relations avec l’extérieur, d’objectifs personnels clairs ou de tranquillité intérieure.Cette difficulté se résout en cultivant la confiance en soi, en fixant des priorités à sa vie, et en abandonnant les attentes déraisonnables. Avec le concept de vacuité, le bouddhisme nous apprend à concevoir et surtout à expérimenter la non-dualité qui est l’essence de la vacuité. C'est le … C’est un concept qui est au cœur même de tout l’enseignement du Bouddhisme Mahâyâna. Il y a là, présente, une conscience spontanée, une clarté comparable à celle du soleil qui éclaire les paysages et permet de voir les montagnes, les chemins et les précipices. La vacuité dont à parlé Bouddha, quant à elle, concerne le mode d'existence des phénomènes. Dans son Non-soi et libre-arbitre. Les phénomènes, choses, individus sont tous liés entre eux : ils sont interdépendants.Un individu est par exemple le résultat d’une infinité d’influences et de causes : il est “composé” de cela, il “est” cela.

C’est l’absence d’existence substantielle dans les choses. Parce que la méditation sur la vacuité est le remède qui permet de se libérer des concepts erronés sur la nature des choses, de l'attachement à une réalité solide.

Si on ne peut pas parler d'existence réelle, parler de non-existence devient absurde. Cependant, la vacuité des pensées n'est pas simplement du vide, comme on pourrait le dire de l'espace. La vacuité n'est donc pas une sorte d'entité indépendante. Il faut que nous sachions que tous nos problèmes viennent du fait que nous ne réalisons pas la vérité ultime. La vacuité ce n’est pas le néant, c’est la nature réelle des phénomènes. Ce terme est l’un des plus mal compris de tous les enseignements bouddhistes. C'est le mode d'être des choses tel qu'il est révélé par l'analyse. Il est difficile aux Orientaux d’en saisir le sens, mais pour les Occidentaux c’est pire encore. Quelle est donc cette réalité difficile à voir ? D’autre part, tout ce qui existe connait une évolution perm… C’est le fait qu’il n’existe pas de chose qui puisse exister par elle-même, de manière isolée, autonome et indépendante. Par John Blofeld. Il ne s'agit en aucun cas du néant, de l'absence de tout phénomène comme les premiers commentateurs occidentaux du bouddhisme l'avaient cru. En réalisant la vacuité, nous acquerrons la capacité de nettoyer nos esprits de toutes les souillures cognitives et de tous les obscurcissements. Vacuité : définition, synonymes, citations, traduction dans le dictionnaire de la langue française. Pourquoi incurables? Selon le bouddhisme, cette analyse fait partie intégrante du chemin spirituel, car elle permet de dissiper notre croyance en l'existence intrinsèque des phénomènes.