Publiée le 28 juillet 2019 Lire ses 175 critiques
Publiée le 3 septembre 2019 En visionnant leur film, j’avais l’impression de revivre mon service en ville.
Nous percevons ainsi ce qui les fait tenir ensemble, leur donne la force d’avancer face aux contraintes scolaires.
Entre violences physiques et verbales, il fallait tout donner à chaque instant pour éviter que l’ensemble explose. Que va devenir le professeur d’EPS victime de violences au cours d’un entraînement au foot avec ses élèves (‘arrête de boiter, lui glisse un collègue, c’est ton nez qui est cassé’ !)
Même Thierry Bouchard (Antoine Reinartz), professeur d’hisoire -au désespoir de ne pouvoir intéresser son auditoire avec les dates clés de la fondation de l’Union européenne-refuse de baisser les bras alors que la tentation est grande. Secondement, ce sont les séquences montrant Dylan (Alban Ivanov) entre autres, lister les pires punitions qu'il ait pu donner, qui blâment fortement mais non sans humour l'absurdité dont font preuve les enseignants à l'égard de leurs élèves.Effectivement, il est regrettable que l'émotion ne dégage que d'éléments externes à la vie scolaire, alors que le scénario avait tellement à faire en se concentrant sur les capacités des élèves à obtenir le brevet. Bien sûr, La Vie scolaire n’est pas le premier film qui, avec plus ou moins de réussite, filme la classe.
Tous très animés et qui surfaient constamment sur les limites.
Effectivement, la petite trentenaire s'est engagée à dresser un collège de molosses en puissance, rebelles, insolents et drôles à la fois avec un objectif bien précis en tête
Je peux difficilement exprimer le mépris que j'éprouve pour ce genre de personnage beaucoup trop parfait pour être intéressant et crédible.
Enrichie par la réalité d’aujourd’hui et le vécu des habitants, la fiction très documentée frappe par son réalisme cruel voire sa noirceur même si la forme choisie (le mélange des genres et des tons, la mise à distance par l’humour corrosif et les joutes verbales, les quelques embardées oniriques…) nous font adhérer à l’aventure humaine de « La Vie scolaire » sans sombrer dans le désespoir.La mise en scène suggestive, soutenue par la partition originale d’Angelo Foley, figure l’univers propre aux adolescents, le potentiel d’énergie positive et la ‘culture’ qui les relie entre eux (inventivité des mots et du langage, goûts musicaux, appétence pour le slam, rapport à l’autorité et au savoir académique…). D’incivilités en actes d’insoumission, de colles en exclusions provisoires, quel destin pour l’éternel révolté au bord de l’accès à un BTS cinéma-audiovisuel et sous la menace d’une sanction d’exclusion définitive ?Grand Corps Malade et Medhi Idir n’oublient jamais leurs origines (‘Je suis de là…’, chante le slameur pendant le générique de fin) ni le territoire qui les a construits.
Le scénario est assez cousu de fil blanc, on sait ce que l'on vient voir et l'on sait comment cela va se terminer.
"un voyage en terre inconnue" en ayant un peu appris de l'autre et avec un peu d'optimisme. Avec Les acteurs jouent juste, une mention spéciale pour la CPE Zita Hanrot, souhaitons qu'elle suscitera des vocations. Ils pointent par touches allusives le rôle du contexte économique et culturel, le poids de la misère dans un des départements les plus pauvres et les plus mal dotés de France.
Dès le générique du début (fabuleux), j'ai accroché.
Le choix d’acteurs moins connus et d’adolescents qui n’ont jamais joués auparavant apporte un surplus de crédibilité et l’ensemble fonctionne à merveille et fait même des étincelles pétaradantes !
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« La Vie scolaire », c’est le nom qu’on donne à l’unité administrative d’un collège qui, sous l’autorité du CPE (conseiller principal d’éducation) et de quelques surveillants est chargée de faire respecter le règlement intérieur.
Le casting est super, très naturel, et les dialogues sont bien trouvés, beaucoup de punchlines qui feront rire. Passage en classe supérieure réussie donc pour les deux réalisateurs. Vous devez renseigner votre nom d'utilisateur et votre mot de passe pour vous connecter.
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