La faute n’incombe pas tant au jeune Idir Ben Addi mais au casting qui aurait dû, selon moi, lui préférer un acteur plus âgé. Derrick Borte avec Le jusqu'au-boutisme d'Ahmed est tellement brut et limpide qu'il envoie le scénario dans un mur, et amène le film à se terminer sur une pirouette guère satisfaisante, qui semble l'écourter artificiellement. Publiée le 13 juin 2019 Le jeune Ahmed - la critique du film Le 25 mai 2019 Le film des frères Dardenne est une grande œuvre inconfortable, qui évoque le thème de la radicalisation religieuse, à …
En contraste, le dénouement rompt trop brusquement avec l’esprit qui prédominait jusque-là pour ne pas paraître plaqué et maladroit.
Ahmed y est pris en main par des éducateurs compréhensifs. C'est vraiment à double tranchant.
Publiée le 25 mai 2019
Le sujet aurait pu être traité de manière plus profonde, même BFM TV fait mieux.
Je suis adepte du cinéma social des frères Dardenne, j'aime tous leurs films.
Sans mauvais jeu de mots, « Le jeune Ahmed » est, stylistiquement, un film radical : comme de coutume, la caméra des Dardenne filme le protagoniste sans le quitter …
Sorti en salle le 24 avril dernier, L’adieu à la nuit d’André Téchiné se voit progressivement éclipsé par Le jeune Ahmed.
Personnellement, je n'ai pas eu de claque, ça ne m'a pas glacé.
Des films brefs sans une once de gras ("Le Jeune Ahmed" dure 1h24, "Le Gamin au vélo" durait 1h27, "Rosetta" 1h30). Le jeune Ahmed est trop… jeune. Primo, avec un personnage principal « têtu comme une mule », emmuré dans son idée fixe, difficile de créer un arc dramatique dénué de monotonie. Secundo, face au visage peu expressif du jeune acteur non professionnel Idir Ben Addi, difficile d’éprouver le moindre soupçon d’empathie pour ce garçon, silhouette robotique qui ne rêve que de Jihad… Et la pirouette finale du film, assez abrupte, ne parviendra pas à changer la donne. Suivre son activité
Le personnage est trop contenu et il n'évolue pas assez à mon goût pour être percutant. On ne l’imagine pas non plus s’éveiller aux élans de l’amour au contact de la jolie Louise (Victoria Bluck).
Abandonnera-t-il son projet mortifère ?
Publiée le 30 mai 2019 ), et qui ne comprend pas ce qui lui arrive, lorsque son fils agresse Inès chez elle, essaye de la tuer, et se retrouve en centre éducatif fermé.
De Luc et Jean-Pierre Dardenne. La radicalisation est décidément un sujet à la mode.
... et Le jeune Ahmed n’y échappe pas. Dans ce genre d’entreprise – refaire jouer par des acteurs en chair et en os un dessin animé connu par des millions de spectateurs -, il y a plusieurs approches : soit on fait paresseusement un copier/coller plan par plan de l’original (façon « La belle et la bête »), soit on livre une version moins fidèle et plus personnelle (façon « Dumbo »). A l’origine, c’est la voix de Robin Williams qui avait façonné le personnage du génie.
Rien n'est forcé, un peu à l'image d'un documentaire qui s'empare du moindre instant sans se soucier d'un rendu cohérent. Suivre son activité
Par contre les cinéastes sont un peu plus maladroit avec la relation entre les deux ados, la jeune fille est trop peu étoffée et leur "idylle" s'en ressent, on n'y croit pas une seconde. Suivre son activité
Ahmed a un rêve : suivre le chemin de son cousin, qui est allé mourir au djihad.
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Sous l’influence de l’imam du quartier, qui assume le rôle de père de substitution, Ahmed s’est progressivement radicalisé.